(Ces événements se sont déroulés entre 22 au 26 Aout 2005)

Remue ménage dans les états major

L’officialisation de  la non révision de la constitution a aiguisé les appétits. La période a été marquée par les destitutions, les démissions, les débauchages et les déclarations de soutien.

Yayi Boni

Yayi Boni

Election présidentielle de 2006: Les religieux plébiscitent Yayi Boni

Depuis que le président Kérékou a annoncé  son retrait sans condition en 2006 les déclarations à propos  de la prochaine  présidentielle se multiplient. Les différentes forces  sociopolitiques  ne ratent pas la moindre occasion  pour lister leur critère  pour le choix du meilleur présidentiable. Le religieux est également entré dans la danse à la faveur d’une rencontre tenue  le 17 et 18 août 2005 à l’Infosec. Ils ont en effet rendu public  la liste de critères  auxquels devra correspondre  celui qui succèdera au Général Matthieu  Kérékou. A la lecture du texte  on ne résiste pas à la tentation  de conclure que le président  de la Boad Yayi Boni  est le candidat des religieux. Selon eux l’homme qui doit remporter les élections de 2006 devrait être un rassembleur garant  de l’unité nationale et de la paix une personnalité  qui devrait être politiquement  stable et avoir la crainte de Dieu et une bonne moralité  et ne devrait pas être un fossoyeur de l’économie. Face à ces critères  certains vieux briscards  de la scène politique nationale devront  convaincre ces religieux  pour pouvoir négocier leur suffrage. L’ancien ministre Bruno Amossou se retrouvé ainsi face à l’obligation  de justifier que ce qu’on s’accorde à lui reprocher, l’affaire Bcb est faux. Quant au président Adrien Houngbédji il est hanté par  les conséquences de son inconstance politique. Or les religieux disent «  Etre un homme politiquement stable ». Point d’effort d’affirmer que ce qu’on reproche  le mieux à ce présidentiel.

Les religieux étaient donc à l’origine du yayisme ! Tout en reconnaissant les dérives de certains parmi eux il faudrait donc  reconnaitre qu’ils méritent leur place à la droite du père !

Léhady Soglo visite les  militants de Parakou

C’est un Ciné le Borgou archicomble qui a accueilli cette sortie de la renaissance du Bénin (Rb) consacrée à la présentation du candidat  du parti à la présidentielle de mars 2006. Une pluie d’applaudissements a accompagné  l’entrée  dans une salle  de Léhady Soglo et sa suite composée de certains membres  du bureau politique de la Rb ce samedi 20Août 2005. «  Nous savons que vous êtes le produit fini de Nicéphore Soglo. Votre élection vous permettra d’affranchir des barrières  que le président Soglo n’a pas pu » a déclaré  le secrétaire exécutif  de la section Rb de Parakou. « C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour le parti et pour le Bénin. La Rb survivra. Nicéphore et Rosine Soglo se préparent à se retirer et c’est à nous qu’incombe la responsabilité de continuer là où ils ont laissé », a déclaré pour sa part Léhady Soglo. Il a également fait sa    voir qu’il sera non seulement le candidat de la Rb mais aussi celui de la nouvelle génération qui transcendera les anciens clivages que sont Nord, Sud, Est, Ouest. Il a été rassuré par le conseillé municipal Lolo Chidiac quant aux activités politiques de la Rb à Parakou. «  Aucun effort ne sera ménagé pour vous assurer un bon accueil ici. Pour les élections, la Rb et ses électeurs sont en sécurité à Parakou. Plus ne rien ne sera comme avant », a martelé le très redouté conseiller municipal.

Cinq ans après, papa et maman sont toujours là. La tenue du prochain congrès (déjà reportée) toujours incertaine. Pourquoi met-on autant de temps à sevrer le petit ? Ou en réalité n’a-t-il véritablement l’étoffe d’un grand ! Papa et maman n’étant pas éternels l’avenir nous le dira.

Treize (13) partis signent un pacte de paix

Le congrès du peuple de Jean Gounongbé a réuni le vendredi 19 août 2005 au Centre international des conférences de Cotonou, des personnalités politiques, religieuses et morales du Bénin. La rencontre a débouché sur la publication d’une déclaration commune pour une gestion consensuelle de l’élection présidentielle de 2006. Les partis politiques signataires de cette déclaration ont en effet réaffirmé leur volonté de prouver la paix, la démocratie et l’unité nationale, grâce  à la conférence des forces vives de février 1990. Ce sont l’Uds, le Prd, le Mdc, le Psb Banitè, le Fades, le Psd, le Madep, le Cap-Suru, l’Ufer, le Meb, l’Edd et le Prs. Le président du groupe parlementaire  » Restaurer l’espoir », Candide Azannaï était aussi à la cérémonie. Celui-ci, a dans un élan de brutalité, signé le document à la place de la présidente de la Rb. Mais le protocole est intervenu pour préciser que les représentants des partis devaient se munir d’une procuration dûment signée de leur président. De sources concordantes, la signature a été annulée plus tard.

Les adversités ont atteint aujourd’hui un niveau inquiétant. Vivement une telle initiative à nouveau. Devrons signer : la mouvance présidentielle (Umpp et/ou Fcbe), l’Union fait la nation, la coalition Abt, la société civile et éventuellement le G13.Aucune action ne sera de trop pour préserver la paix dans notre pays. A bon entendeur ………

Amoussou séduit les jeunes

L’émission « Couvre feu » initiée par la radio Océan Fm a fêté ses deux ans le vendredi 19 août 2005. Une soirée de célébration a été organisée dans ce cadre au Centre international des conférences de Cotonou. La salle rouge dudit centre avait fait le plein. Au dehors, la foule de mélomanes était plus nombreuse. Le président Bruno Amoussou qui a accepté de parrainer l’événement n’a pas fait faux bond. Il était là avec son staff politique pour s’égayer et soutenir la jeunesse. Le reste a été assuré l’équipe d’organisation de cette fête placée sous le signe de la promotion de la musique Hip-hop.

Président Amoussou même sans être candidat aux élections présidentielles nous vous exhortons à pérenniser de telles initiatives.

Soglo en difficulté

La gestion du marché Dantokpa échappera encore pendant longtemps à la municipalité de Cotonou. Le maire de la capitale économique qui a utilisé tous les moyens en sa possession pour négocier le transfert sans recourir à la justice, a porté depuis quelques jours, ce différend qui l’oppose à l’Etat devant la plus haute juridiction en matière administrative en République du Bénin. On aurait cru que le caractère sensible du dossier allait provoquer de la part de la Cour suprême, une diligence particulière dans son traitement. Erreur, l’institution a d’autres chats à fouetter.

Cinq ans après rien n’a changé sauf que c’est un de ses anciens disciples qui a la gestion du marché mais toujours pour le compte de l’exécutif. On n’entend d’ailleurs plus la mairie de Cotonou en parler.

Les étudiants en guerre contre Tawéma

L’ancien ministre de l’Intérieur, Daniel Tawéma, secrétaire général du parti Fard Alafia n’a jamais été désigné candidat de ce parti à l’élection présidentielle de mars 2006. C’est ce qu’a fait savoir le mercredi 24 août 2005 à l’Infosec de Cotonou, le secrétaire exécutif de la section estudiantine du Fard Alafia, à la faveur d’un point de presse. Dans une déclaration rendue publique, les étudiants se sont insurgé et ont dénoncé l’auto proclamation de la candidature de Daniel Tawéma et ont mis en garde les responsables du parti, instigateurs des manœuvres politiciennes. « Le communiqué final d’une supposée rencontre à Sèmè-Podji de soixante-huit (68) responsables de sections, sous section, comités locaux, cellules et organisations affiliées au Fard-Alafia venus des 12 départements du Bénin, est un tract dans lequel le secrétaire ne se retrouve aucun des responsables sus-indiqués », a en effet laissé entendre le secrétaire exécutif de la section universitaire du parti, Sabi Boum Djoulé.

Avec les trois grands blocs qui se dessinent on note une certaine stabilité dans les différents états majors même si seule l’opposition peut être sure de ses membres !

Des sages d’Agolin à Cotonou

De sources dignes de foi, on a appris qu’une délégation de sages et dignitaires de la région Agonlin ont décidé de se déplacer sur Cotonou le jeudi 25 août 2005. Objectif, venir démontrer que ceux qui les ont précédé le lundi 22 août 2005 à Cotonou en rendant visite au maire Nicéphore Soglo, ne sont pas représentatifs. Ils ont voulu ainsi démentir le fait que les sages d’Agonli seraient toujours fidèles à la Renaissance du Bénin (Rb). Ils devraieny être reçu par les dissidents Rb pour justifier la cause de Morea qui a consacré la démission collective des militants de la région Agonli du parti de Rosine Vieyra Soglo.

Est-ce vraiment sage comme comportement ? Jugez vous-même ce que la politique a fait de nos vieux et non sages.

Houngbédji négocie avec les rois

Des têtes couronnées, membres du Conseil national des rois du Bénin étaient le mercredi 24 août 2005 chez le président Adrien Houngbédji à Porto-Novo. Dah Houédognin Béhanzin, roi d’Abomey, Egbakotan II, roi de Dassa ; Kpotozounmè Hakpon III, roi de Porto-Novo, Onikoyi Alajashè, roi des Yoruba de Porto-Novo et les rois d’Agonli, de Lokossa d’Idignin (commune de Kétou) et de Kika se sont entretenus avec le président Adrien Houngbédji pendant plus d’une heure selon des discrétions, il a été question au cours de la rencontre de comment faire pour que la gestion du pouvoir d’Etat à partir de 2006 échoit au chef de file des Tcho tcho. Les rois ont aussi abordé les problèmes relatifs à la situation socioéconomique particulièrement l’instabilité que traverse le Bénin.

Il semblerait bien que tous ces rois chantent aujourd’hui les éloges du changement ! Chers dignitaires ressaisissez-vous.

Les Députés en guerre contre la Cour

48 contre, 10 pour et 13 abstentions. C’est par ce vote que la représentation nationale a refusé hier de mettre en conformité par rapport à la constitution la loi n° 2005-26 du 18 juillet 2005 portant règles particulières pour l’élection du président de la République conformément à la décision Dec 05-069 du 27 juillet 2005 de la Cour Constitutionnelle. Pour une fois, les députés ont choisi de braver les sages de la Cour qui ont rejeté leur loi au motif que la loi reprend des dispositions de la Constitution en y ajoutant des contraintes complémentaires. Pour la plupart des députés présents à l’hémicycle le jeudi  25 août 2005, la Cour Constitutionnelle n’a pas valeur de structure technique et ses membres ne sont pas compétents à rendre de telles décisions.

On s’apprête a rentrer dans la même zone de turbulences caractérisée par le match assemblée nationale – cour constitutionnelle après le vote des différentes lois relatives aux élections. Pourvu qu’ils finissent par retenir l’essentiel.

Destitutions

Le maire de N’Dali dans une situation inconfortable

Le violent vent de destitution qui souffre sur le département du Borgou n’a pas épargné la commune de N’Dali. Le maire Bio Gounou Chabi Tamou a perdu le sommeil depuis qu’une majorité de conseillers a déposé dans la semaine du 15 au 21 août 2005 sur sa table, une lettre portant demande de convocation d’une session extraordinaire du conseil communal, avec comme objet, vote de défiance. Comme partout où ce vent à soufflé avec ou sans succès, c’est le même procès qui est fait au maire, mauvaise gestion des ressources, mépris pour les conseillers, gestion solitaire, manque de transparence et navigation à vu.

Déjà vu. Un présidentiable a déjà pris par là.

Daniel Tawéma menacé de destitution

Le parti Fard Alafia travers une crise qui risque de l’emporter à la veille de la présidentielle de mars 2006. Par presse interposées, les protagonistes d’une criuse de leadership se livre une véritable guerre. Ils ne sont toujours pas arrivés à accorder leurs violons pour décider de la procédure à adopter pour opérer le choix du candidat du parti dans le cadre de la présidentielle de mars 2006. Mais les dernières péripéties de cette crise, marquées par le fait qu’on accuse Tawéma de vouloir s’imposer comme étant le candidat de droit du parti, a changé le sens du débat. Il ne s’agit plus du choix du présidentiable de 2006, mais du départ de Daniel Tawéma de la tête du Fard-Alafia.

Ambiance préélectorale

L’honorable Baparapé Aboubacar démissionne du Madep

Après la cacophonie des ambitions marquée par une triple candidature à la présidentielle de mars 2006 (Kolawolé Idji, Richard Sènou et Alaza Lamatou), place est faite à une vague de démission au Madep. Baparapé Boubacar  élu aux élections législatives de 2003 a claqué la porte de son parti. Avant lui, ce sont les militants des sections de base du parti dans les localités de Kérou, Kouandé et Natitingou qui ont déposé leur démission collective. C’est un signe fort qui témoigne du malaise profond qui couvre au sein du Madep considéré depuis les législatives de 2003 comme l’une des grandes formations politiques au Bénin.

Soulé Abou aussi

Soulé Abou quitte le groupe parlementaire « solidarité Progrès ». Le député du Fard Alafia, président de la Commission des finances et des échanges du Parlement béninois, Soulé Abou a claqué la porte à son groupe parlementaire. Le vent des démissions qui souffle sur l’Assemblée nationale depuis que les députés se sont mis dans la bataille pour arracher des sièges dans la Cena de 2006 est engagé, a eu raison du groupe parlementaire « Solidarité Progrès ». Un mauvais pour le Fard Alafia, le parti qui a envoyé ce député à l’Assemblée nationale.

Ambiance préélectorale

Le Car- Dunya sera du côté du gagnant en 2006

L’émission télévisée « Débat du jour » initié par la télévision nationale  a reçu ce vendredi 19 Août 2005, M Albert Sinatoko ancien député à l’assemblée nationale et secrétaire général du Car-dunya. Les raisons profondes de la scission au sein du Fard Alafia avec pour conséquence la création du Car-dunya le portrait robot du candidat à l’élection présidentielle de mars 2006, le poids politique du Car dunya …. Ce sont là les sujets abordés  au cours de cette émission. Pour l’ancien député c’est Feu Sacca Kina qui a favorisé la création du Car-dunya en violant le principe sacrosaint selon lequel le Chef du parti ne doit pas participer  au gouvernement. « A niveau du Car-dunya notre option est claire. Lorsque vous êtes Chef de parti vous ne devez pas être membre du gouvernement. Les premiers partis  de l’ère du renouveau démocratique ont souffert de ce système. Une fois que le Chef de parti va au gouvernement en gardant les crèmes du parti, les intérêts  du parti  sont sacrifiés  au profit de ceux du gouvernement » a expliqué le président du Card dunya qui n’a pas manquée de réaffirmer son appartenance à la mouvance présidentielle. 3Nous sommes de la mouvance. Et nous nous investissons de manière à ce que le Car-dunya soit du côté du gagnant » a en effet laissé entendre Albert Sinatoko.

On a bien de la peine à les situer aujourd’hui.

Affaires Bénin Télécoms S.a et ses partenaires

Les opérateurs que sont Lc2 Tv Télécoms sa, Cie Lux « Meth », Cnc et Médiator sont coupés du réseau de télécommunication de Bénin Télécoms S.a. Le consommateur béninois ne peut plus en effet accéder à certains réseaux comme le 75 11 11. Approchés, les responsables de cette entreprise publique, qui ont requis l’anonymat, ont laissé entendre qu’ils en sont arrivés là parce que lesdits opérateurs n’ont  pas respecté les clauses du contrat qui les lie à Bénin Télécoms s.a. ils ont ainsi confirmé indirectement les dettes de centaines de millions de Fcfa qui pèseraient sur ces sociétés. Mais interrogé sur cette affaire, le président du groupe Lc2 Tv Télécoms Christian Lagnidé a confié qu’il est « fastidieux de payer une dette dont on ne connait pas le montant ». Selon lui, faute d’échange adéquats, Lc2 Tv Télécom a souhaité en vain que son partenaire lui fasse le point de ce qu’il devait. Mais sur insistance du Dg de Bénin Télécoms S.a, a-t-il souligné, il a demandé à l’entreprise publique de se faire cent millions de francs Cfa dans le compte ouvert à Financial Bank pour gérer l’intérêt des deux entreprises dans le cadre de leur partenariat. Ce compte étant approvisionnée par les produits de la vente des cartes « Nasuba ». Mais l’institution  bancaire s’y est opposée a fait comprendre Christian Lagnidé. C’est alors que Lc2 Tv Télécoms a procédé à un virement de 80 millions de Fcfa dans les comptes de l’entreprise publique. Mais depuis la date de ce virement Christian Lagnidé a certifié avoir continué à adresser des courriers à son partenaire pour avoir le point des dettes. Mais ces courriers sont restés sans réponse jusqu’à ce que l’opération de la carte prépayée « Nasuba » soit coupé du réseau Bénin télécoms S.a.

Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès dit-on. Nasuba, produit d’un béninois brille partout dans le monde sauf au Benin. Un autre des partenaires se trouverait être l’actionnaire local du réseau gsm MTN BENIN. On a donc coupé des béninois sans valoriser en retour les services qu’ils vendaient. De la Beninoiserie ! Copie à revoir.