UN

Les ténors de l'UN

(Ces événements se sont déroulés entre 29 Aout au 02 Septembre 2005)
Toujours les tractations de veille d’élection …

Plus on se rapprochait des élections et plus l’effervescence se sentait dans les états majors. Déclarations de soutien, démissions, débauchages, tractations à l’assemblée étaient au rendez-vous.

Communiqué du Rund
Les rumeurs de plus en plus persistantes font état de ce que le Rund soutiendrait la probable candidature du Docteur BONI Yayi comptant pour les élections présidentielles de Mars 2006.
En conséquence, le Président du Rund , l’honorable Idrissou Ibrahima informe les militantes et militants du Rund sur toute l’étendue du territoire national qu’à aucun moment il n’est dit nulle part par les instances statutaires du Parti que le Rund a porté son choix sur les candidats dont les noms suivent :
Yayi Boni, Adrien Houngbédji, Amoussou Ange Bruno, Léhady Soglo, Adjovi Sévérin, etc.
Par contre, des négociations sont en cours avec tous les candidats présidentiables de 2006 en vue de garantir au Rund, le moment venu, un choix judicieux qui tienne compte de la trilogie des intérêts à savoir :
a) L’intérêt Supérieur de la nation
b) L’intérêt du Parti
c) L’intérêt des militantes et militants

En tout état de cause, les militantes et militants Rund doivent observer dès à présent une vigilance plus grande des grands moments en vue de mettre hors d’état de nuire tous les commerçants politiques et autres vendeurs d’illusions qui profitent de ces moments de turbulence politique, pour déstabiliser et désorienter les militantes et militants des partis politiques régulièrement enregistrés au Ministère de l’Intérieur , de la Sécurité et de la Décentralisation
Par ailleurs, le Président du Rund, l’honorable Idrissou Ibrahima, confirme par la voie des ondes que seules l’instance suprême du Parti qui est le congrès tranchera en dernier ressort l’attitude à adopter par rapport aux présidentielles de Mars 2006.
Vive le Rund !
Vive la Démocratie !
Je vous remercie
Le Président

Honorable Idrissou Ibrahima

Il y a quelques jours le même parti à travers son président a tenu une conférence de presse pour nier ses amitiés avec le candidat non déclaré ABT. Selon vous, de quel coté sera le Rund dans cinq ans ? Sans commentaire.

Fagbohoun rejette la candidature Alaza et de Sènou
Le Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (Madep) ne fera pas d’élections primaires avant de choisir son candidat à la présidentielle de 2006 et il n’y aura pas non plus un autre candidat à cette élection en dehors du président Antoine Kolawolé Idji. C’est ce qui est ressorti de la réunion de crise dirigée en personne par Séfou Fagbohoun du mercredi 24 au jeudi 25 août 2005. A cette rencontre, le président Fagbohoun a simplement imposé la candidature de Kolawolé Idji aux participants. Dans ses arguments, il a montré que ce choix ne date pas d’aujourd’hui. C’est selon lui, au lendemain des législatives qui ont consacré la brillante élection de l’ancien ministre des affaires étrangères au perchoir de l’Assemblée nationale que le Madep a décidé de le positionner pour ladite élection. Il a par ailleurs souligné que kolawolé Idji avait plus de visibilité pour affronter les autres candidats.
Ce qui est dit est dit. La coq a parlé. La recréation est terminée. Mais aujourd’hui encore Idji est le militant Madep le plus en vue au sein de l’union fait la Nation. A quand la relève ?

Kolawolé Idji demande conseil à Kérékou.
Le président de l’assemblée nationale Antoine Kolawolé Idji était en audience privée, le mardi 3 août 2005 au cabinet du chef de l’Etat. Dépassé par les tournures que prennent les tractations en vue de la désignation des représentants du parlement à la Cena et ses démembrements, il était allé solliciter le soutien général de Mathieu Kérékou. Pour Kolawolé idji c’est le Prd d’Adrien Houngbédji qui a la situation en main. Ensuite vient le Psd de Bruno Amoussou dont la fidélité des députés est irréprochable. Pour tous les autres groupes parlementaires, c’est l’instabilité totale.

Antoine Kolawolé Idji sollicite le soutien de Kérékou pour 2006
La candidature d’Antoine Kolawolé Idji retenue au sein du Madep pour représenter ledit parti aux élections présidentielles de mars 2006, sera officialisée le 4 septembre 2005 au cours d’un meeting que présidera le chef de file du madep. En prélude à cet événement, Antoine Kolawolé Idji était le 30 août 2005 au cabinet du général mathieu Kérékou. A sa sortie d’audience, le président de l’Assemblée nationale, n’a fait aucune déclaration à la presse. Mais de source proches du parti, les deux personnalités ont abordé divers sujets qui ont rapport à la mis en place de la Cena, l’effervescence au Parlement et l’élection présidentielle, Antoine Kolawolé Idji a fait part au général de son intension de participer au nom du Madep, à cette course pour la conquête du Palais de la Marina. Ce à quoi le président Kérékou n’a trouvé aucune objection. Selon nos sources, il a rassuré le candidat de son soutien.
Toujours aussi utile dans les situations de crise ! Aujourd’hui encore plus qu’hier ! Sacré général ! Chapeau

Guerre entre Houngbédji et Amoussou
Plusieurs intérets s’affrontent au Parlement béninois dans la bataille pour le positionnement au niveau de la Cena. Mais parmi les camps qui s’affrontent, il y en a deux qui se livrent une guerre sans merci. Il s’agit des camps de Me Adrien Houngbédji et de Bruno Amoussou. De sources dignes de foi, le combat entre les deux hommes a pour objectif le positionnement d’une personnalité devant prendre la tête de la Cena. Ainsi, alors que le camp Amoussou envisage de placer l’ancien préfet Barnabé Dassigli, Houngbédji et les siens veulent tôt faire pour donner des chances à Ibrahim Soulé Abou. Mais des voix s’élèvent déjà pour dénoncer que ces initiatives anticipatives donnent la preuve de la volonté des camps qui s’affrontent de maîtriser la future Cena afin de mettre en place une machine de fraude.
Qui aurait cru qu’ils seront ensemble aujourd’hui au sein de l’union fait la Nation ! Seules les montagnes ne se rencontrent.

Houngbédji récupère Baparapé et Youssao
Les députés Aboubacar Baparapé et Saliou Aboudou Youssao démissionnaires des groupes parlementaires Démocratie Progrès et Ubf relève de qualité ne sont plus inscrits. Ils ont donné leurs adhésions au groupe parlementaire Prd pour la suite du combat politique. Si la volonté de Baparapé a été déjà officialisée, celle de son collègue peine à se concrétiser.

Youssao a le soutien de Gbadamassi
L’honorable Saliou Youssao Aboudou confirme sa démission du groupe parlementaire Ubf-Relève de qualité. Les intimidations et autres menaces n’ont pas raison de ce jeune député qui a pris la place du maire Rachidi Gbadamassi à l’Assemblée nationale. Dans une correspondance en date du 30 août 2005, adressée au président de l’Assemblée nationale, l’honorable a notifié son appartenance au groupe parlementaire Prd. Ce qui met ainsi un terme à la polémique entretenue autour de ce dossier. Selon des indiscrétions venant de milieux proches du Prd, si le député Saliou Youssao Aboudou a agi ainsi, c’est parce qu’il a bel et bien le soutien du maire Rachidi Gbadamassi.

La saignée continue à l’Ubf-Relève de qualité

Après l’honorable Saliou Youssao Aboudou, la saignée continue au sein du groupe parlementaire Ubf-relève de qualité dirigé par le député Issa Salifou. Le départ de Rober Cakpo est plus en plus annoncé. Selon certaines indiscrétions, le député Robert Cakpo qui s’apprête déjà à transmettre comme l’exigent les textes, sa lettre de démission au président de l’Assemblée nationale Antoine Idji Kolawolé va atterrir au sein du groupe parlementaire Démocratie et Progrès dirigé par l’honorable Alaza Lamatou.

Gbadamassi rejoint le Prd
Il n’y a plus de l’ombre d’aucun doute. Le maire de la ville de Parakou, Rachidi Gbadamassi a choisi son camp dans la perspective de la présidentielle de mars 2006. Son choix, c’est Adrien Houngbédji. Approché par certains journalistes le mercredi 31 août 2005, il affirme sans détour qu’il est avec M. Adrien Houngbédji pour des raisons de convenance personnelle. Mais une certaine presse avait annoncé qu’il y a une guerre ouverte entre Adrien Houngbédji et lui. Erreur à en croire les déclarations qu’il a faites hier. Au contraire, certaines sources indiquent que l’intéressé a jeté ce passé pour semer la confusion. L’utilité de cette confusion est de mettre faussement en confiance certains présidentiables comme Bruno Amoussou et Sévérin Adjovi avec qui le maire de Parakou a des intérets. Mais avec les bouleversements qui interviennent au parlement, l’intéressé a préféré jeter le masque pour fonctionner à visage découvert.

Front anti-Houngbédji à l’Assemblée nationale
Les députés réunis en plénière le jeudi 1er septembre 2005au Palais des gouverneurs à Porto-Novo ont une fois encore reporté la décision de leur représentants à la cena et ses autres démembrements. Dans les coulisses, on a appris qu’un front anti-Houngbédji a été créé pour limiter les percées du groupe parlementaire Prd. La position dudit groupe inquiète sérieusement les autres tendances parlementaires. Pour l’ensemble des protagonistes, il faut à tout pris mettre un terme à cette hégémonie. Même la Rb et le groupe des dissidents ont été sollicités dans le but d’en finir avec la percée du groupe parlementaire Prd. C’est le mercredi 31 août 2005 que les ténors ont choisi pour mettre en marche cette machine de destruction. Et le jeudi 1er septembre 2005, les députés du groupe parlementaire « Ubf Relève de qualité» ont entrepris des dernières consultations qui devraient déboucher sur la naissance d’un front anti-Prd.

Le préfet Adjitché entérine la destitution d’Olagbada
Le préfet des départements du Zou et des Collines, Timothée Adjitchè a réagit le 1er septembre 2005 au sujet de la destitution du maire de la commune de Bantè, Allassane Olagbada. C’est à travers l’arrêté n°04/075/Pdz/Sg/Stced portant constatation de la destitution du maire Olagbada. Au motif qu’il y a crise de confiance entre le maire et le conseil communal ayant entrainé un vote de défiance.

Agonlin toujours derrière Soglo
Les populations de la région Agonlin, constituée des communes de Ouinhi, Covè et Zagnanado ont reçu les 27 et 28 août 2005 une forte délégation du parti « La Renaissance du Bénin » conduite par son président d’honneur Nicéphore Soglo. Occasion pour elles de réaffirmer leur attachement au parti et aux principes qui le fondent. Plusieurs motions de soutien et des déclarations publiques ont aussi marqué cette sortie de Soglo qui a dissipé les rumeurs qui faisaient état de la démission collective des militants du parti de la région Agonlin.

Vraie ambiance pré électorale. Aujourd’hui les soutiens mettent du temps à tomber même si on assiste à un éclaircissement du paysage politique caractérisé par trois grands blocs.

Le Rdd Nassara de Ramatou Baba Moussa en congrès
Le Rassemblement pour la démocratie et le développement (Rdd-Nassara) de Ramatou Baba Mossa renait de ses cendres. Le samedi 3 septembre 2005, cette formation politique tiendra son congrès ordinaire à Kandi, son fief légitime. Ce congrès qui se tient à un moment où la ville de Kandi pleure encore son leader politique en la personne de feu Saka Kina Jérôme, reste aussi l’occasion pour l’honorable Baba Moussa et les militants du Rdd Nassara de faire le bilan du chemin parcouru et de définir les grandes orientations du parti dans les perspectives de la présidentielle de 2006.
Ou en êtes-vous ? Le parti existe-t-il toujours ?


Christian Lagnidé fait des révélations

Les péripéties de la crise qui caractérisent le partenariat entre Bénin Télécoms Sa et le groupe Lc2 Netelecom serait au centre du débat autour duquel sont invités journalistes, associations de consommateurs. Au Bénin Marina Hotel, le mercredi 31 août 2005, le le Pdg Christian Lagnidé promet d’apporter des éléments qui révolutionneront le secteur des télécommunications au Bénin. Au nombre de ces révélations, Christian Lagnidé à travers des confidences, confie qu’il y aurait eu faux et usage de faux pour lui extorquer de l’argent.

Christian Lagnidé monte au créneau
A la suite de la série de négociations qu’il a engagées avec les responsables de « Bénin Télécoms S.a. », le Pdg du groupe Lc2 Tv Télécoms, Christian Lagnidé s’est réjoui de l’évolution desdites négociations en exprimant sa volonté de voir les discussions évoluées plus rapidement. Le réseau « Nasuba » est relancé le vendredi 26 août 2005. Mais par rapport aux chiffres sur lesquels les deux parties doivent s’entendre pour aplanir leur différend, il y a encore à dire. Le groupe Lc2 Tv Télécoms, à ces négociations, était porteur de certains chiffres dont ne disposait pas son partenaire public. Mais déjà, un peu affecté par ce qui s’est passé, le président directeur général du groupe « Lc2 » Tv Télécoms a annoncé son désir de révolutionner le secteur des télécommunications au Bénin.
A quand la fameuse révolution !


Rebondissement dans l’affaire Hamani

L’affaire dite de recel de véhicules haut de gammes qu’on croyait définitivement enterrée connait un nouveau rebondissement. De sources dignes de foi, une correspondance adressée au président Mathieu kérékou par son homologue nigérian relance le débat. Le président de la République fédérale du Nigeria, Olesegun Obasandjo ne veut pas lâcher les personnes qu’il considère comme étant les complices du présumé receleur nigérien comme Hama Hamani Tidjani. Ainsi dans la perspective de la présidentielle de mars 2006, le président nigérian a dressé une correspondance à son homologue béninois pour lui demander de bien vouloir faire tout ce qui est en pouvoir pour empêcher tous ceux qui ont trempé dans l’affaire Hamani de se présenter à ladite élection
A chaque régime son scandale !!

Anjorin Moucharafou faussement élu
L’élection d’Anjorin Moucharafou ainsi que celles des autres membres du comité exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf) n’ont aucun fondement juridique. L’article 38 des statuts de la Fbf remet en cause l’assemblée générale élective de ladite structure, tenue le 27 août 2005. En effet, ce jour-là, plusieurs délégués ont claqué la porte avant la mise en place du présidium. Autre fait démontrant l’irrégularité du comité exécutif élu est que le président Martin Adjagodo n’avait pas démissionné de son poste avant de quitter la salle.
Ceci explique donc cela ! Avec des dirigeants élus dans de telles conditions comment espérer autre chose